Pathologies chroniques

Les risques du soin comme bien de consommation aux dépens de la prévention. Tout ! tout de suite et rien pour demain. Une société de consommation qui va générer encore plus de pathologies lourdes, coutant plus cher. Il n'a jamais été investi autant dans le cout de ces pathologies.

La deuxième partie du 20° siècle a la spécificité d’être régie dans de nombreux pays (dont la France) par un néo-libéralisme sans limite, où l’économie de marché a infiltré tous les secteurs d’activité.

Tout devient un bien de consommation.

Les associations de défense des consommateurs prennent d’ailleurs une place de plus en plus importante. Car tout devient un bien de consommation.

Est-il pertinent que la santé devienne également un bien de consommation comme un autre?  Dans l’affirmative avec quelles conséquences pour les professionnels de santé et surtout pour les patients ?

La société de la consommation basée sur le libre échange et la recherche de rendement est à l’origine même de l’explosion des pathologies chroniques. Cette culture anglo-saxonne a infiltré nos sociétés avec la malbouffe et la sédentarité sui sont les causes principales du déclenchement de cette épidémie: diabète, hypertension…

 

Il est ainsi étonnant de constater que les politiques de santé récentes soient uniquement basées sur le soin curatif, au détriment de la prévention. De plus le suivi de ces pathologies chroniques n’est pas valorisé, alors qu’elles sont complexes, chronophages et multiples.

La dévalorisation de la médecine générale et des spécialités cliniques, responsable de la diminution de l’offre de soins, explique le fait que ces patients se retrouvent sans médecins traitants, hors parcours de soins et prises en charge dans le cadre d’urgences que l’on aurait pu éviter. 

 

Cette dévalorisation donne ainsi naissance à de nouveaux exercices, de soins non programmés en particulier, mieux rémunérés et moins engageant en termes de gestion administrative ou de patientèle. Ces médecins répondent à une demande dans des situations aiguës sans résoudre le problème de fond. Au nom de “l’accès aux soins” le législateur dérégule le système en faisant croire d’entendre la demande.

Ce site et son contenu ont été réalisés par des médecins volontaires, essentiellement en plus de leur temps de soins. Le temps passé a été important, ainsi que les acquisitions de différents outils (hébergements, plug-in, images et photos, presse…). 

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