Agir avant tout
car agir c'est s'engager
Comment agir ?
C’est d’abord s’engager.
Pour rejoindre son collectif territorial, puis départemental, chaque médecin signe une charte de solidarité qui le protège au sein du collectif. Les collectifs fédérés par le COMELI sont également solidaires au niveau national.
Chaque collectif met à disposition des signataires de la charte différentes actions à mettre en place selon des modalités définies collectivement.
Chaque médecin pourra ainsi choisir, en fonction de sa sensibilité, de sa patientèle comme de son mode d’exercice, les actions qu’il trouve pertinentes pour exprimer son mécontentement et défendre ses objectifs principaux.
Mais chaque action sera soutenue par solidarité entre tous les signataires, même ceux ne la réalisant pas, afin de se protéger mutuellement face à d’éventuelles représailles administratives.
À cet effet, à visée protectrice, des actions de représailles peuvent être envisagées, et ce, de façon graduelle. Ainsi, cela peut aller jusqu’à une menace de déconventionnement collectif qui peut être mise en place dans certains collectifs.
Quelles actions ?
Les actions portées par le collectif peuvent être :
- De désobéissance tarifaire et/ou administrative
- De sensibilisation / d’information
- De défense des membres du COMELI
- D’amélioration de nos pratiques
- De proposition d’organisations
Depuis plusieurs semaines, différentes actions collectives sont proposées. La menace du déconventionnement collectif est l’action de protection du collectif face aux éventuelles représailles de la CPAM ou autres instances. Outil de défense aujourd’hui, cette action pourra devenir offensive si ni l’État, ni l’Assurance Maladie n’écoutent et ne prennent en considération nos propositions. Les autres actions en cours actuellement répondent aux objectifs des collectifs et nécessitent l’application du plus grand nombre.
Zoom sur la désobéissance tarifaire
Depuis 2023 nous avons lancé collectivement une action de désobéissance tarifaire, indispensable à court terme pour la pérennité de nos cabinets libéraux, en appliquant collectivement des compléments d’honoraires à nos consultations avec le soutien des médecins des collectifs.
Malgré cela, nous, médecins, constatons que les propositions de la CNAM pour la nouvelle convention médicale sont maltraitantes et incompréhensibles. Ce texte reste avant tout un modèle technocratique de mesures contradictoires ayant comme seuls objectifs des économies budgétaires aux dépens de la qualité des soins, de leur réelle valeur, du rôle central du médecin traitant, et de l’expertise du spécialiste.
L’action évolue donc à partir du 16 mai 2024 : le tarif de consultation majoré est désormais adapté selon sa durée et sa complexité sur la base d’une CCAM clinique réaliste. Cette action est également l’occasion de rappeler nos revendications à la CNAM et à nos syndicats.
Vous trouverez tous les documents utiles à cette action ici ou sur la page dédiée.
Venez en discuter avec le collectif des médecins de vos territoires, de vos départements et agissons ensemble.
Collectivement,
Les médecins des Comeli
Vous pouvez vous rapprocher d’un collectif déjà existant.
Vous pouvez créer un nouveau collectif en nous contactant.
Ce site et son contenu ont été réalisés par des médecins volontaires, essentiellement en plus de leur temps de soins. Le temps passé a été important, ainsi que les acquisitions de différents outils (hébergements, plug-in, images et photos, presse…).
Même si un petit soutien financier n’est pas obligatoire, il nous sera d’une grande aide pour subvenir à ces charges. Par ailleurs, vos dons, nous permettrons de financer vos collectifs (location de salle, pots de convivialités, matériels de présentation et d’animation, etc.) le temps que ces collectifs aient leur propre autonomie dans leur gestion locale.
D’avance merci de nous soutenir, de VOUS SOUTENIR.
Envie de nous rejoindre ? De mobiliser vos confrères ? Ou simple question ?
Contactez-nous. Rejoignez-nous, Tous engagés !
Déconventionné en 2012
Déconventionné en 2012, j’exerce parallèlement dans des organismes conventionnés afin d’assurer ma part dans la prise en charge des démunis. Si nous nous déconventionnons massivement et consacrons une part de notre activité aux précaires, nous resterons exemplaires et les politiciens ne pourront pas résister à la pression populaire… L’;argent est là : on trouve des dizaines de milliards pour alimenter la guerre en Ukraine et on en permet l’évasion fiscale par centaines d’autres chaque année
Votre site est très intéressant.
Bonjour,
Je m intéresse au système de soins français.
Même si je ne suis pas médecin, je comprends parfaitement vos motivations.
Les dons pour votre association sont réservés aux soignants ou les patients peuvent aussi participer ?
Cordialement
Notre indépendance doit passer par là
Pas d’indépendance des médecins sans indépendance des syndicats.
“Si c’est gratuit c’est que c’est nous le produit”.
L'independance comme base de confiance
Il est indispensable que ce pres requis d independance des syndicats soit décidé afin que les medecins de terrain se sentent reconnus et entendus . Sans ça il n y aura jamais de confiance.
Pour une réelle indépendance des syndicats
Battons nous pour une réelle indépendance des syndicats et une meilleure représentativité, qui leur donnera plus de poids.
au fait madame, combien payez-vous chez le coiffeur ?
Certain(e)s de mes patient(e)s font la moue quand je leur explique que le numerus clausus n’y est pour presque rien, que le problème vient plutôt du faible taux (9%) des nouveaux diplomés qui s’installent en libéral, et que le C=25 est le principal problème. Ils me trouvent mercantile. Je leur demande alors frontalement combien elles paient chez le coiffeur (et si c’est un homme, combien paie leur épouse chez le coiffeur ?). La réponse étant 50 euros, ça en calme plus d’un(e)… Nous avons tort , nous médecins, de jouer les bons Saint-Bernard désintéressés, nous en perdons le respect de nos patients qui ne connaissent qu’une chose : le fric.
J’en profite pour vous encourager à lire 2 articles que j’ai écrits il y a 13 ans et qui restent d’ actualité malheureusement :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/09/la-medecine-generale-est-a-bout-de-souffle_1450902_3232.html
http://www.fmcdinan.org/article-reaction-a-la-a-la-rubrique-suivez-mon-regard-de-sandrine-blanchard-monde-magazine-72867919.html
Très très confraternellement : courage à tous !
bertrand sueur
On peut toujours espérer
Espérons que les syndicats soient sensibles à l’argumentaire
top de chez top
L’indépendance est la base de tout pour un médecin, inscrite dans le code de déontologie et le code de santé public. Il est impensable qu’elle puisse être remise en cause, que ça soit par une loi, un assureur, un industriel, ou même un patient. Seule cette indépendance est la garantie d’une qualité des soins.